Les jeunes pâtissent fortement des dysfonctionnements du marché du travail et ils sont parmi les premiers exposés aux mutations structurelles du marché de l’emploi depuis 40 ans. 35 % des 15-29 ans ont un contrat temporaire (CDD, intérim, apprentissage) dont la fonction de tremplin vers l’emploi stable semble s’émousser par rapport à ce qu’ont pu connaître les générations précédentes. Par ailleurs, leurs trajectoires d’insertion dans l’emploi sont davantage marquées par des passages par le chômage. Enfin, 45 % des jeunes débutants n’ont pas été formés pour le travail qu’ils occupent, ce qui pose des problèmes d’adéquation entre l’offre de compétences et les attentes des recruteurs pour qui le diplôme reste le critère central d’embauche.
» Des freins périphériques à l’accès à l’emploi «
Au-delà du possible manque de détention des compétences de base (compréhension orale, écriture, lecture, calcul), d’autres freins dits “périphériques” viennent bloquer lors du recrutement à l’emploi et constituent pour certains jeunes de réelles barrières à l’entrée sur le marché du travail.
Exemples…
- État de santé
- Précarité des conditions de vie dont l’absence de logement ou de couverture sociale
- Manque de mobilité
… sont des obstacles pour au moins 10 % des 16-29 ans.
Situation concrète : à diplôme égal, les jeunes ayant un permis ont un taux d’emploi supérieur à celui qui ne l’ont pas. Or, 84 % des 18-24 ans possédant le permis ont bénéficié d’un financement familial.
15 % des 15-29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation.
Les dispositifs mis en place à destination de ce public jeune apportent paradoxalement une complexité et une instabilité qui engendrent des difficultés de terrain alors que les emplois aidés constituent un mode d’insertion important pour les jeunes. Cependant, seulement 27 % en bénéficieraient.
“ Peu de jeunes poussent spontanément les portes de structures d’accompagnement locales”
Publics plus volages, que les personnes plus âgées, les jeunes semblent davantage fragiles pour suivre un accompagnement par une structure d’insertion comme le Groupe Isactys.
Un conseil !
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